Le quartier de Devant-le-Pont près de Visé (Liège)
Home dernière mise à jour:28/02/13 visiteurs depuis septembre 2002 --
Devant-le-Pont
est un petit quartier sympathique situé sur la rive gauche de la Meuse à Visé.
(voir carte en dessous)
Le quartier est presque entièrement ceinturé d'eau,
puisque à l'est il est face à la Meuse,
au nord se trouve le canal de jonction
qui relie le fleuve au Canal Albert situé à l'ouest.
C'était autrefois une lieu paisible, où les vergers remplissaient la majeure partie des terres,
nous y allions en bande à la maraude quand nous étions enfants.
La rose fut prise en 2001 lors d'un matin très frais.
Un coup de gelée avait noyé la nature dans le givre
Les photos suivantes sont de l'hiver 2002,
le canal de jonction liant la Meuse au Canal Albert était en partie figé par le gel,
les mouettes et les hérons nombreux restaient posés sur la glace
En bas de page peut-être les dernières photos du quartier sous la neige en novembre 2005
le Quai du Halage et l'ancien barrage à aiguilles
Il était en partie constitué de grosses poutres enfoncées verticalement, les aiguilles, qu'il fallait mettre en place ou enlever pour régler le débit de l'eau, plusieurs ouvriers ont péri lors de cette manipulation délicate lors des grosses eaux.
Vers le Devant-le-Pont d'autrefois
Les terrains ici étaient autrefois couverts d'arbres fruitiers
Des pommiers, des poiriers avec des fruits que l'on ne trouve plus aujourd'hui.
Je me souviens de ce pommier très vieux sur lequel on montait en maraude pour prendre ses pommes de couleur rouge et blanc.
Ce qui reste de ces vieux arbres mériterait d'être classé, ils font partie de notre patrimoine.
Sur le terrain proche de celui où se trouve la guinguette, il y avait un noyer, immense, qu'un jour on a vu abattu, par terre,
l'un des premiers lorsque le fermier a décidé de faire des cultures.
Ici, il y avait partout des vaches, des moutons.
Hiver 1996
Je me souviens du bouc du père Janvier qui habitait à côté de chez moi.
Le bouc était dans le pré derrière et nous voyait tous les jours, on lui donnait les épluchures et du pain et chaque fois qu'on partait en maraude avec mon oncle Henri, nous devions mon frère et moi le retenir par sa toison, parce que pour je ne sais quel motif, il fonçait toujours tout droit sur mon oncle.
Au milieu d'un grand pré, il y avait une pompe qui puisait son eau dans la nappe phréatique de la Meuse, comme beaucoup de gens du quartier le faisaient et font encore dans leur maison.
On agitait le grand bras et on remplissait l'abreuvoir.
Il y avait aussi des petites cabanes où certains venaient à la tenderie et accrochaient des clitchets, ces petites cages qui se refermaient sur les oiseaux.
où sont nos vergers d'autrefois ? |
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le quai depuis la rive droite |
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images de l'hiver 2001 Photos Marc Poelmans |
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Le long de la rue du canal, il y avait un petit ruiseau qui provenait des eaux d'écoulement des prés et talus.
On y chassait les grenouilles qu'on capturait par dizaines puis qu'on relachait.
Il était noir tant les tétards y étaient abondants.
Aujourd'hui la rue porte le nom de rue Colonel Naessen de Loncin, cet ancien commandant du fort de Loncin détruit par les Allemands en 1914 et qui repose avec son épouse, une Massin, dans notre petit cimetière.
Lors du réaménagement et de l'élargissement de la rue, le ruisseau a disparu, et la pente que l'on descendait en traineau en hiver est beaucoup trop fréquentée par des voitures qui y foncent aujourd'hui que pour encore y jouer.
En automne,
(photo Marc Poelmans 2001) |
C'est le seul quartier où l'on trouve encore des maisons vieilles de plusieurs siècles, la totalité du centre de la ville de Visé a été détruite lors de l'incendie d'août 1914
lorsque les Allemands entrèrent en Belgique
Le quartier put être sauvé suite à l'intervention du directeur allemand d'une usine du quartier Gustave Ruhl, qui faisait partie de la Commission des Monuments et Sites et dont la maison Ruhl-Hauzeur se trouve encore sur le quai rue Basse-Hermalle.
Cette grande bâtisse avec deux blasons en façade (côté Meuse) avec un coq noir sur fond doré d'un côté et des losanges bleus et lambel rouge sur fond argenté de l'autre.
Le Roi Louis XIV aurait logé dans une maison Avenue Roosevelt lors du siège de Maastricht.Il s'agirait de celle près de la pharmacie Linotte, toutefois le millésime repris sur cette dernière indique qu'elle fut recontruite près de 50 ans après la visite royale
On jouait sur les quais, on organisait des batailles en bandes rivales près de l'île, dans les prés où le Petit Aaz coulait avant qu'il ne soit détourné en canal souterrain lors de l'élargissement du Canal Albert.
Une partie de l'eau a continué à s'écouler dans son ancien lit pendant un temps, maintenant en vie tout un biotope, puis la vanne a été fermée pour de bon, beau geste écologique...
Il y avait les Sini, les Closset, Jean-Pierre Linotte qu'on appelait "Pilule" parce que son père était pharmacien, Gilbert Keulders, Michel Taton, Christian Tasset, ...et bien d'autres.
On se battait à coup de pommes, de poires, de marrons ... et même de flattes de vaches.
Et souvent l'un où l'autre changeait de camp pendant la bataille.
On riait, on s'amusait.
C'était tous les jours la Guerre des Boutons...
Aujourd'hui, les gosses ont déserté un bonne part de ces espaces
parce qu'ils ont disparu, parce qu'ils ont été clôturés ou qu'on a enlevé les arbres dans lesquels ils jouaient,
parce qu'on a peur de les laisser sortir,
parce qu'on est tous devenu parano à cause des voitures et depuis l'affaire Dutroux.
La
Meuse, l'Ile Robinson, le pont et le quartier de Devant-le-Pont,
vus depuis les hauteurs sur la rive droite
On allait sur l'ïle c'était une plage de sable blanc à une époque où il n'y avait pas des parcs d'attraction partout,
en été quand il faisait beau, c'était noir de monde.
Visé était autrefois une ville touristique où l'île attirait du monde.
On nageait dans les piscines, des bassins qui flottaient sur la Meuse, on faisait du pédalo, on allait sur les grandes balançoires, les jeux de grimpettes, on y mangeait des frites et des glaces.
Des amusements simples et qui paraissent désuets aujourd'hui, mais quest-ce que c'était bien...
Le grand hall, en fait une armature métallique recouverte de planches, servait à des expositions diverses, ce fut aussi le local et le terrain du basquet, on y crevait de froid en hiver et de chaud en été
L'île, c'était quelque chose... devenus plus grand, on y emmenait les filles qu'on embrassait sous les grands arbres.
Devant-le-Pont Entrée des
Belles Allées |
cliquez sur les images pour les agrandir |
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le café du pont près de l'ancien pont détruit en 1914 |
la Villa des Roses plus connue comme le garage Graillet |
l'ancienne rue de Tongres aujourd'hui Avenue Roosevelt |
L'inauguration en avril 1936 du monument au deux
premiers fantassins belges tués le 4 août 1914 Extrait du Patriote Illustré du 14 avril 1936 rubrique photos de la semaine (archives Marc Poelmans) Je cherche les photos de Maulus et Van Gastel ainsi que tout renseignement sur ces deux photos Marc Poelmans |
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la maison Hofmans-Carlier au bout de la Rue de Tongres |
Ile Robinson, les jeux |
l'ile Robinson avant 1914 |
le pont de Visé avant 1914 |
panorama vue depuis Visé le chemin de fer en avant plan ,DLP derrière avec l'usine à hauteur du quartier Basse-Meuse |
les usines à Devant-le-Pont près du canal de jonction côté Basse-Meuse |
Apprendre à dire bonjour
Ce jeudi 10 mars 2011 se tenait au cercle de Devant-le-Pont, une réunion à laquelle tous les habitants du quartier avaient été cordialement invités afin de faire le point sur les relations parfois tendues entre ceux-ci et les jeunes du quartier
Etaient présents à cette réunion le bourgmestre Marcel Neven et l'échevine Viviane Dessart pour les autorités communales, une représentante du planning familial, mais surtout Delphine, dAMO Reliance, Aide en Milieu Ouvert, qui vise à apporter une aide sociale et éducative et à favoriser l'épanouissement des jeunes dans leur milieu de vie. http://amo-reliance.weebly.com/
Son travail a commencé il y a deux ans à Devant-le-Pont suite aux plaintes de riverains qui se plaignaient de rassemblements de jeunes et de "troubles" que cela leur occasionnait.
Force fut de constater que peu de monde était présent, ce qui démontre à tout le moins que personne n'a à se plaindre de notre jeunesse !
Mais qui montre aussi un désintéressement des parents envers leurs enfants.
Espérons quil y aura plus de bonne volonté dans les réunions prochaines, pour le bien-être de tous.
Le travail de Delphine sur le terrain est remarquable car elle est un relai, un maillon, devenu essentiel dans la chaîne de relation souvent brisée entre les jeunes et leur entourage, quil soit familial ou social.
A l'écoute des jeunes, elle s'efforce de les guider, mais surtout de les écouter.
Comme j'en ai fait la remarque en réunion, elle est en quelque sorte leur déléguée syndicale.
Elle leur permet de s'exprimer mais surtout elle les conseille, les oriente, et répond à leurs attentes là où leurs parents et les pouvoirs publics trop souvent ne sont pas à même de le faire.
Il est regrettable de constater qu'on axe trop souvent sur la répression et sur l'écoute de plaintes de mécontents, que sur la réflexion, la prévention et surtout lécoute des jeunes.Chaque semaine, Delphine est présente, ce qui semble déranger certains habitants, avec son mobil home rouge et blanc. Supporters d'Anderlecht peut-être, car je ne vois vraiment pas ce que sa présence a de gênant.
Les jeunes qui ly rencontrent n'y sont ni excessivement bruyants, ni violents et ny ont aucun acte dérangeant.
Je suis beaucoup plus dérangé par les riverains qui, plutôt que leur container payant, utilisent les poubelles publiques plus à destination des jeunes qui y déposent leurs emballages.Le conflit des générations a toujours existé.
L'embourgeoisement avec l'âge est bien connu et fut chanté par Jacques Brel en son temps en des mots on ne peut mieux choisis; les bourgeois c'est comme , etc.
On oublie ce quon a été pour ne retenir que ce quon est devenu !
La réflexion qui vient directement à l'esprit est que nous vivons dans une société qui se referme de plus en plus sur elle-même et qui frise la paranoïa.
Ce nest pas parce que des jeunes se rassemblent sur un trottoir quils sont forcément des voyous.
Ce nest pas parce quils sont tous habillés de la même manière, au point que je suis incapable de distinguer mes propres enfants à 20 mètres, quils forment une bande urbaine prête à déferler sur la ville.
Ce nest pas parce quils font un peu de bruit quils sont des casseurs.
Cest naturel ! Et ils nont pas de lieu à eux où se rencontrer, comme une maison de jeunes par exemple qui aurait pu être conçue dans la création du nouveau hall omnisport, lequel va amener bien plus danimation.
Des jeunes dans nos rues, il y en a toujours eu, et nous étions bien plus nombreux et bruyants il y a des années.
Jusquà très tard le soir en été on nous entendait crier et jouer.
Nous sommes devenus parents.
Puis le phénomène Dutroux est arrivé et nous avons claquemuré nos gosses en voyant des pédophiles partout
Et quand ils ont été grands assez pour sortir, on avait perdu lhabitude de les voir sattrouper dans le quartier.
Jhabite la rue des écoles depuis près de 50 ans.
Le phénomène des jeunes dérangeants existait déjà il y a des années il y a plus de trente ans
A lépoque, les scouts établis près de lancienne académie avaient déserté le quartier et nos jeunes, bien plus turbulents que ceux daujourdhui, ne passèrent pas le pont pour rejoindre lunité près du collège St Hadelin.
Avec mon frère, nous avions créé le Patro de garçons et nous avons canalisés ces jeunes en les occupant tous les dimanches. Le Patro, uniquement parce quun local était disponible avec le Patro des filles existant, au Cercle de Devant-le-Pont
Et je peux vous certifier que nous avions les plus fortes têtes du quartier ; ils se reconnaîtront, certains étaient à la réunion. Leurs parents étaient heureux de nous les refiler pour souffler un peu !
Le seul à nous mettre des bâtons dans les roues à lépoque fut lAbbé Morier, notre brave vieux curé, un irréductible qui garda sa soutane jusquau bout, et qui à cette époque, voyait dun mauvais il le rapprochement des filles et des garçons à une époque où la mixité scolaire nexistait pas.
Jai parfois limpression quil sest réincarné dans certains.
Aucun de ces jeunes turbulent na fini à Lantin. Ils ont tous un métier, sont pères de famille et sils ont quitté le quartier, sont contents dy revenir. Le travail que nous avions faits sur ces jeunes autrefois, ce sont dautres qui sen chargent avec nos enfants aujourdhui.
Alors il faut raison garder !
Nos gosses ne sont pas des anges, mais ce ne sont pas des voyous.Certains sinquiètent, à raison, de la banalisation chez les jeunes du joint, du pétard, mais personne na été capable de me répondre quand jai demandé si à Visé, on avait eu des problèmes de vols ou de violence directement liés à la consommation de cannabis.
Mais sommes-nous capables den discuter avec nos enfants ?
Non car dune part cest difficile à aborder, et dautre part ils en parlent difficilement directement à leurs parents.
Quand à des dégradations ou des vols qui se sont occasionnellement produits, les jeunes du quartier sont les premiers à sen plaindre car ils en ont assez dêtre systématiquement montrés du doigt.
Doù lutilité d une personne de contact comme Delphine le fait chez AMO.
Contact justement, nest-ce pas là le nud du problème ?
Adultes, avant de se sentir agressés par les jeunes, est-ce que les jeunes ne se sentent pas agressés par les adultes ?
Alors le meilleur moyen de nouer le contact, cest dabord de se dire bonjour.
Marc Poelmans
Conseiller en préventionAprès quelques réunions avec les adultes et avec les jeunes, la première réunion commune s'est passée ce 30 juin 2011 et a eu au moins le bonheur de mettre à plat certaines choses et de montrer que des antagonismes n'avaient pas lieu d'être.
Des projets sont en cours entre autre celui d'une chanson
Voici une première ébauche d'un texte que j'ai composé et lu lors de cette réunion, en partie du moins puisqu'un couplet non terminé concernant nos politiques a été achevé ce matinOn est à Devant-le-Pont, on nest pas à Rio
Quand ty vas en vacances, descend voir les ghettos
Va donc voir ces quartiers où la misère est reine
Justà côté du luxe, des tas de gens qui peinent
Violence drogue et alcool y sont les maîtres mots
Il fait bien calme ici alors nen fais pas trop
Cest pas parce quon fait, juste un peu trop de bruit
Quon va tout démolir et perturber tes nuits
Et même sil traîne parfois une fine odeur de joint
Cest certainement pas pire que tes bouteilles de vin
Quen ayant bonne conscience tu bois à ta santé
Ton ulcère ou ton foie, un jour il va pêter
Que tu sois un Lion, Kiwanis, Rotary
Tu étales tes largesses devant tout tes amis
Tu joues au pharisien qui montre quil fait du bien
Mais les jeunes du quartier pour toi ils ne sont rien
Cest quoi cette société qui creuse un grand fossé
Entre riches et pauvres nous on en a assez
Si avec de largent on gouverne le monde
Un jour on cassera cette infernale ronde
Si flexibilité ou bien mobilité
Deviennent maîtres mots de cette société
Nous on veut du travail sans se faire exploiter
On veut juste bosser et se faire respecter
Et toi le politique tu écoutes ma voix
Après les élections, tu lentends plus ma foi
Tu écoutes nos craintes et nos problèmes à nous
Mais une fois élu après tout tu ten fous
Pourtant tu es censé tous nous représenter
On ne veut plus voter, tu nous as dégoutés
On nest pas des casseurs, on nest pas des voyous
Et même si parfois on est juste un peu fous
Un jour on sra comme toi plus calmes et un peu gros
Noublie pas cque tétais quand tétais un jeunot
On veut juste samuser tant quil est encore temps
Car la jeunesse passe plus vite que le vent
Si on nest pas des anges, on nest pas des voyous
Et les fouteurs de merde on nen veut pas chez nous
Ici dans ce quartier on y a des amis
Nos parents, frères, surs, ils sont aussi ici
Alors avant drâler et de pester toujours
Passe donc, viens nous voir et nous dire BONJOUR
Nous avons la tristesse de vous faire part de la mort du Quartier de Devant-le-Pont lâchement assassiné par le MR
et le CDH |
Devant-le-Pont s'agrandit
Le promoteur avait eu l'intelligence de proposer la construction de 250 maisons sachant que ce projet serait refusé, il "l'améliora" en disant avoir fait un suprême effort pour n'en construire que 150,
et ceux qui nous "gouvernent" sont tombés dans le panneau et ont accepté de livrer nos derniers espaces verts aux pelleteuses.
Entre une tour d'une centrale TGV et
250 maisons
(170 puis les suivantes du second lotissement)
avec au moins 400 voitures en plus,
avec sûrement autant d'alochtones qui viendront les acheter,
avec la nappe aquifère qui va baisser,
avec les eaux qui ne s'infiltreront plus,
avec des tas de désagréments dont personne n'a tenu compte,
moi je me fous d'une cheminée dont le seul impact sera visuel.
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Il est 6 heures du matin
ce 23 juillet 2002,
le soleil va chasser la brume au dessus des champs de blé,
le ciel est déjà bleu, la fête se déroulera sous le beau
temps
Vers la fête à Devant-le-Pont
Devant-le-Pont
sous la neige
26-11-2005
Cliquez sur les
images pour agrandir
Un nouvel ouvrage de Charles Henneghien est sorti Superbe comme les
autres, il relate les traditions populaires de chez nous
avec deux pages consacrées à Visé et une page à la
décapitation de l'oie, tradition toujours vivace à
Devant-le-Pont où l'auteur est venu en 2005 prendre des
photos
Fêtes et
traditions religieuses en Wallonie
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dernière mise à
jour:28/02/13